musiques tunisiennes

Publié le 6 Octobre 2018

Tunisie-Tribune ( Journées Musicales de Carthage ) – Dans le cadre de la 5ème  édition des Journées Musicales de Carthage, et sous le patronage de Monsieur  Mohamed Zinelabidine, Ministre des Affaires Culturelles, le Centre des Musiques Arabes et Méditerranéennes, Ennejma Ezzahra a abrité le «Premier forum international du Luth de  Tunis» qui a été inauguré le jeudi 4 octobre 2018 et se poursuivra jusqu’au samedi 6 du mois.

Présidé par l’universitaire et  chercheur spécialiste du luth Mr. Mahmoud Ktat, titulaire du premier prix international des sciences de la musique, ce forum a réuni  les spécialistes les plus connus des instruments à cordes en Tunisie et dans le monde arabe à l’instar de Béchir Gharbi, Kamel Ferjani (Tunisie), Ahmed Fathi (Yemen), Omar Béchir (Irak) et Tarek Abdallah (Egypte).

Dans son allocution d’ouverture du colloque,  Mahmoud Ktat a présenté son livre publié en 2006 et intitulé « Le luth entre l’exactitude scientifique et les secrets de l’art » qui traite de l’histoire du luth et son développement  à travers le temps. Pour le chercheur, « Le Luth est  un instrument symbolique dont l’histoire est intimement liée à celle de la musique arabe ancienne ».

En prenant la parole,  Béchir Gharbi a rendu hommage au luthiste tunisien Ahmed Kalai  disparu en 2008 et qui a révolutionné la pratique de cet instrument en la rapprochant de  celle du violon.

Cette  séance d’ouverture a été   aussi une occasion pour évoquer la place prépondérante qu’occupe le Luth  au Yémen, en Egypte et en Irak à travers les interventions de Ahmed Fathi, Omar Béchir  et Tarak Abdallah qui ont présenté l’histoire du Luth dans leur pays respectif en tant que socle des sciences musicales auquel se réfèrent les  philosophes.

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Publié le 8 Septembre 2018

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Enfant prodige de la Tunisie, grand maître du oud, vocaliste et compositeur, Dhafer Youssef juxtapose, dans son dernier album «Diwan of Beauty and Odd », la musique ancienne, mystique et hypnotique du soufisme avec la texture du jazz actuel. Dans un entretien, il dit s’intéresser « au soufisme comme au jazz quand il est spirituel chez Coltrane et même Miles Davis. ». Ce qui l’intéresse « dans le mysticisme aujourd’hui c’est l’esprit, la musique, et non pas la croyance en elle-même […]  Mes improvisations et mes compositions naissent d’intuitions sans trop de réflexion, une sorte d’“illumination”.

« Diwan Of Beauty And Odd » nous emporte, évoque l’envol, la transe. Les vocalises, très haut perchées, en constituent un élément fondamental. Qu’il revendique une sensibilité à l’art du Tajwid (la psalmodie du Coran) est également un indicateur fort. Il dit lui-même que « quand [il était] petit, (s)es “rock stars” ont été les récitants du Coran Abdi El Basset Abdasamad ou Mohamed Omran, [et qu’il] les voit encore aujourd’hui comme des “jazzmen”. »

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Rédigé par Bad Ass

Publié dans #Dhafer Youssef, #Musiques tunisiennes, #Jazz

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Publié le 15 Décembre 2017

Rédigé par Last Night in Orient

Publié dans #Hassen Doss, #satanisme, #Musiques tunisiennes, #Musiques arabes

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